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On en parle ?

On en parle des addictions comportementales ?

Une addiction comportementale se caractérise par une action : manger, jouer (argent, vidéo), acheter, travailler, faire l’amour, pratiquer un sport… et possède un objet d’addiction qui n’a pas de propriétés psychoactives comme dans le cas des drogues. Néanmoins, les addictions comportementales engendrent une dépendance comme pour les addictions aux substances, avec les mêmes types de symptômes : répétition de la conduite, plaisir, manque, soulagement, souffrance, tentatives d’arrêts infructueux. Les addictions comportementales peuvent toucher tout le monde car elles reposent sur des conduites de consommation admises par notre société. Certaines bénéficient même d’un regard social valorisant tel que l’addiction au travail ou au sport.

Comment savoir si vous êtes un addict comportemental ? Pour cela, il faut vous référer aux critères d’Aviel Goodman :

  • Impossibilité de résister aux impulsions à réaliser ce type de comportement
  • Sensation croissante de tension précédant immédiatement le début du comportement
  • Plaisir ou soulagement pendant sa durée
  • Sensation de perte de contrôle pendant le comportement
  • Présence d’au moins cinq des neuf critères suivants :
    • Préoccupation fréquente au sujet du comportement
    • Intensité et durée des épisodes plus importantes que souhaitées
    • Tentatives de réduire, de contrôler ou abandonner le comportement
    • Temps important consacré au comportement ou à sa préparation
    • Survenue fréquente des épisodes quand le sujet doit accomplir des obligations professionnelles, familiales, sociales
    • Activités sociales, professionnelles ou récréatives sacrifiées du fait du comportement
    • Perpétuation du comportement bien que le sujet sache qu’il cause ou aggrave un problème persistant ou récurrent
    • Tolérance marquée (besoin d’augmenter l’intensité et/ou la fréquence)
    • Agitation ou irritabilité en cas d’impossibilité de s’adonner au comportement

Chaque addiction comportementale présente des caractéristiques communes, en revanche chacune nécessite une thérapie particulière et distincte. Nous ne pouvons pas traiter une addiction au travail comme une addiction alimentaire. Il existe des thérapies et des outils pour chacune d’entre elles.

Si vous vous reconnaissez dans cet article, n’hésitez pas à me contacter afin que nous en discutions ensemble.

On en parle de nos croyances limitantes ?

Les croyances limitantes sont des phrases négatives sur vous-même qui, au fil du temps, sont devenues pour vous des vérités intérieures qui vous freinent. Elles ont pu être prononcées par votre entourage dans votre enfance (le « tu es » est devenu « je suis ») ou vous avez pu les construire à la suite d’expériences de vie douloureuses.  Elles favorisent un état d’esprit négatif, elles vous empêchent de saisir de nouvelles opportunités et de vous sentir capable de réaliser vos projets. Elles contribuent à vous faire ressentir le Syndrome de l’Imposteur et à alimenter votre peur d’agir.

La première étape est d’identifier ces idées fausses sur vous-même. Généralement ce sont des phrases qui commencent comme suit :

  • Je suis trop …
  • Je suis jamais …
  • Je suis toujours …
  • Il faut que je …
  • J’ai besoin de …pour que je …
  • J’ai pas assez de …
  • Je ne suis pas capable de …
  • Je ne mérite pas que …
  • Je ne suis pas comme …
  • Je suis moins que …
  • Je n’ai jamais …
  • Personne ne peut me …

Quelles sont les vôtres ?

Pour dépasser ces croyances limitantes, n'hésitez pas à prendre rendez-vous au cabinet où nous les identifierons, les déconstruirons ensemble afin que vous les remplaciez par des vérités qui vous permettront de reprendre votre liberté d'agir.

On en parle de la honte ?

Qu’est-ce que la honte ?

Est-ce de la pudeur, de la culpabilité ? Ces trois termes désignent des concepts bien différents. La pudeur fait craindre l’estime de soi. Elle est une protection contre le désir de se montrer. Elle s’apprend par imitation de l’adulte à l’enfant. La culpabilité, quant à elle, fait craindre de perdre à la fois l’estime de soi et l’affection de ses proches. Mais celui qui se sent coupable est assuré de pouvoir faire réparation, de purger sa faute. La culpabilité sociabilise. Cette dernière s’apprend par intériorité du Surmoi du parent. C’est en cela que la culpabilité à un début, un milieu et une fin, ce dont est dépourvue la honte. En effet, la honte fait craindre de perdre à la fois l’estime de soi, l’affection de ses proches et l’insertion dans la société. Par la honte, nous nous replions sur nous-mêmes, nous nous mettons sous terre.

La honte menace bien les trois repères complémentaires de l’identité :

  • L’estime de soi, le narcissisme
  • L’affection de ceux que nous aimons, la possibilité d’aimer et d’être aimé
  • La certitude d’appartenir à un groupe, à l’extrême c’est la crainte d’être exclu de l’humanité

Comment la reconnaitre ?

La honte peut porter différents masques

  • La résignation : « j’en suis victime et c’est comme cela et il ne sert à rien de dénoncer la honte qui m’ait faite »
  • Le pseudo-masochisme : tout faire pour se retrouver dans des situations où la honte va être présente
  • La culpabilité générationnelle sans pardon possible : « je suis coupable de tout »
  • L’indignation généralisée : la honte est retournée sur autrui afin de couvrir sa propre honte. « Mais c’est une honte ! »
  • La violence directe : imposer la honte à autrui. « Tu devrais avoir honte »
  • La violence indirecte : c’est l’angoisse éprouvée lorsque quelqu’un nous manque de respect. « Ne me manque pas de respect »
  • Les déplacements : quand une honte en cache une autre

Il n’est pas rare que des personnes ressentent de la honte sans savoir pourquoi. La plupart du temps ils sont imprégnés de la honte d’un autre. Ils vont alors essayer de trouver dans leur vie une cause mais celle-ci sera fabriquée.

Comment transformer la mauvaise honte en bonne honte ?

La première chose à faire est de la reconnaitre et de la nommer, à défaut nous en restons complices. Puis envisager les aspects générationnels de la honte et rendre la honte qui ne nous appartient pas. Enfin il faut retrouver les sentiments que la honte a étouffé (l’angoisse, la colère) afin de s’en dégager.

La honte vécue sans vouloir s’en extraire rend passif et résigné. Valoriser la honte comme un signal d’alarme permet de la nommer et d’y réagir par diverses stratégies. Ce signal d’alarme devient alors un signal de résistance ! 

On en parle de la relation mère - fille ?

Une mère dans l’inconscient collectif est une personne aimante, protectrice, fiable, attentionnée, douce, comprenant les besoins de son enfant et y répondant, apportant naturellement les soins dont il a tant besoin. Mais qu’en est-il réellement ? Existe-t-il des mères mal aimantes et des filles mal aimées ? Il est difficile de le concevoir mais cela est bien une réalité. Ces mères, qu’elles soient maladivement narcissiques, accaparantes, dominatrices, manipulatrices, qu’elles aient besoin d’être maternées, qu’elles soient violentes (verbalement, physiquement) ou encore négligentes, sont incapables d’aimer vraiment leur fille.  Et ces filles, une fois devenues adultes, se sentent indignes d’être aimées et ne seront, à leurs yeux, jamais assez brillantes, assez belles, assez convenables pour mériter de réussir et de connaitre le bonheur.

Vous arrive-t-il de vous sentir responsable du bonheur de votre entourage mais pas de vous-mêmes, de croire que d’être aimé cela se mérite, de vous sentir coupable ou bien croire que vous êtes égoïste si vous ne vous soumettez pas aux souhaits des autres et surtout à ceux de votre mère, de chercher en permanence l’approbation des autres, de vous demander si quelque chose ne va pas en vous qui vous empêche de trouver un partenaire qui vous aime, de croire que les besoins et attentes de votre mère sont plus importants que les vôtres, de cacher certains aspects de votre vie à votre mère afin qu’elle n’ait pas les moyens de les utiliser contre vous, d’avoir l’impression de ne jamais être à sa hauteur … ?

Et arrive-t-il souvent à votre mère de vous rabaisser, vous critiquer, de vous traiter comme si vous étiez incapables de prendre une décision, de tenter de vous faire de l’ombre, de se réaliser à travers vous, de vous envahir de coups de téléphone et de textos, de s’immiscer dans votre vie, dans votre couple, dans l’éducation de vos enfants, de vous faire comprendre qu’elle ne peut pas vivre sans votre aide, d’ignorer vos ressentis et vos souhaits, de se montrer sous son plus beau jour en société et de redevenir froide lorsque vous êtes avec elle, de s’attribuer le mérite de vos accomplissements et de vous juger sévèrement  lors de vos manquements… ?

Ces ressentis et ces certitudes proviennent de blessures d’enfance mais vous pouvez apprendre à les guérir. La thérapie vous aidera à comprendre vos mécanismes émotionnels, à adopter des stratégies pour les surmonter, à pouvoir vous protéger, vous émanciper et à vous reconstruire.

On en parle de la blessure d'abandon ?

« Je me sens abandonné, j’ai été rejeté, je dois abandonner, je préfère quitter avant d’être quitté, je me sacrifie pour les autres et je n’ai rien en retour, je préfère rester seul car l’amour n’est pas fait pour moi, quand les gens deviennent trop proches cela me fait peur, je ne pourrais jamais avoir une belle vie, les autres disent de moi que je suis trop invasif … ». Vous reconnaissez-vous dans ces phrases ? Peut-être éprouvez-vous une blessure d’abandon.

Il existe différentes formes d’abandon :

  • Refus de l’enfant pendant la grossesse
  • Abandon de l’enfant à la naissance
  • Enfant négligé
  • Enfant mal traité
  • Enfant trop couvé, étouffé
  • Enfant parentifié
  • Enfant haut potentiel
  • Enfant éloigné trop précocement du foyer familial
  • Séparation contre son gré (rupture amicale, amoureuse)
  • Deuil vécu comme un abandon

La personne ayant vécu ou ressenti une situation d’abandon est dans une quête absolue et constante d’amour et de reconnaissance afin de réparer ce traumatisme ayant pris racine souvent dans l’enfance. Pourtant, bien souvent, ce désir d’amour se mêle à un refus inconscient de créer des liens forts par peur de l’abandon. Ce cercle vicieux entraine l’impression de ne jamais être comblé, entier.

Cette blessure d’abandon se fait entendre par différents comportements et symptômes :

  • Se forcer à faire pour les autres
  • Manipuler l’autre par un chantage affectif
  • Provoquer soi-même la rupture pour ne pas être quitté
  • Eviter l’engagement par peur d’une séparation
  • Rechercher sans cesse l’approbation de l’autre car on doute de soi
  • Ressentir une insécurité affective lorsque les autres ne se montrent pas à la hauteur des attentes. Les autres n’ont pas le droit à l’erreur
  • Anxiété, angoisse, attaque de panique
  • Débordements d’émotions
  • Vie ritualisée, planifiée
  • Troubles psychosomatiques
  • Dépression

La blessure d’abandon n’est ni une fatalité, ni une malédiction. Cette blessure doit être dite, écoutée, pansée, soignée afin qu’elle cicatrise. Elle restera un pan de votre histoire mais elle ne dictera plus votre vie et vos comportements. Il est possible de s’en libérer en étant accompagné sur le chemin de la résilience.

On en parle de l'agoraphobie ?

Qu’est-ce que l’agoraphobie ? L’agoraphobie est une peur ou une anxiété intense qui se déclenche par une exposition réelle ou anticipée à des situations variées. Les personnes souffrant d’agoraphobie peinent à utiliser les moyens de transports (voiture, trains, bateaux, avions…), à se retrouver dans des espaces découverts comme les marchés, les parkings, les ponts, ou dans des endroits clos tels que les magasins, les cinémas. Être dans une file d’attente ou dans une foule ou encore être seul à l’extérieur de chez soi sont des situations extrêmement pénibles et anxiogènes.

Par conséquent, ces situations sont craintes et évitées car il leur est très difficile de penser qu’ils pourraient s’en échapper ou trouver de l’aide si une crise de panique survenait avec son lot de symptômes.

Cette peur et cette anxiété sont disproportionnées par rapport au danger réel mais elles altèrent énormément leur vie quotidienne, leur vie professionnelle, sociale et les poussent à s’isoler et à ne plus avoir d’objectifs à court et long termes.

L’agoraphobie est généralement accompagnée du trouble panique. Cela signifie que les personnes craignent et évitent certaines situations mais également leurs réactions d’alarme. En effet devant une situation dangereuse, notre corps et notre esprit nous alertent grâce à différentes manifestations afin de nous faire réagir soit par la fuite, soit par l’attaque pour nous sauver du danger. Ce sont des réactions physiques normales, inoffensives et salvatrices d’alarme, tels que palpitations, essoufflement, tremblements, étourdissements. Dans le trouble panique ces mêmes réactions d’alarme deviennent  synonymes de danger. Cela engendre alors des évitements, non seulement de certaines situations (transports, endroits clos, la foule…), mais également des lieux où la réaction d’alarme a pu se déclencher, situations qui sont alors propres à chacun.

L’agoraphobie et le trouble panique pourrait alors se résumer à «  la peur d’avoir peur ».

Si vous vous reconnaissez dans cet article, il existe des solutions pour ne plus subir ce trouble. N’hésitez pas à me contacter et à entreprendre une Thérapie Comportementale et Cognitive au cabinet ou en téléconsultation qui pourra vous sortir de ce cercle vicieux et faire en sorte que vous retrouviez votre liberté.

On en parle de nos ressentis de manque et de vide ?

Commençons par définir le manque. Le manque est la manifestation du désir et pour qu’il y ait manifestation du désir il est nécessaire qu’il y ait un objet (une chose, une personne) afin que le sujet désirant obtienne satisfaction. Le désir étant une pulsion, le manque est alors indissociable de la pulsion, c’est l’expression de l’énergie pulsionnelle. Le manque est alors non seulement nécessaire mais une condition à l’expression du désir. Nous comprenons alors que si le manque n’existe pas, il n’y a pas d’envie et par conséquent pas de pulsion. Pour éprouver le manque, la séparation doit être vécue. Par exemple, dans le deuil, dans un divorce, il y a bien séparation d’avec l’objet aimé et cela crée le manque mais c’est une dimension nécessaire pour traverser la perte car c’est ce manque qui crée les capacités fantasmatiques qui vont contrer la frustration. Néanmoins, dans certains cas, nous n’y parvenons pas et l’impossibilité de se séparer de l’objet perdu et aimé ne peut donc pas enclencher le processus du manque. Cela laisse alors place à une sensation d’impuissance et de vide. Le vide remplace alors le manque.

Comment ne plus ressentir ce vide intérieur ? Nous pensons, souvent à tort, que quelque chose venant de l’extérieur va alors pouvoir nous détourner et peut-être même combler ce vide en nous (nourriture, alcool, sexe, travail, voyages…). L’effet de cette « béquille » extérieure peut s’avérer bénéfique à court terme mais, au long cours, la sensation de vide refera inexorablement surface à la moindre difficulté. Quelle est alors la clef pour sortir de cette spirale descendante ? Se reconnecter avec soi-même psychiquement, émotionnellement et corporellement. Il n’y a que nous qui puissions remplir ce vide intérieur et nous sécuriser intérieurement. Ce recentrage peut sembler long et difficile mais il est également riche et salvateur.  N’hésitez pas à demander l’aide d’un thérapeute qui vous guidera dans cette introspection laquelle vous mènera à vous libérer de ce vide.

Vide interieur

On en parle de vos fantômes ?

Auto-destructivité, culpabilité, somatisation, compulsions, répétitions de schémas vous appartiennent-elles réellement ou sont-elles l’expression de fantômes ? Françoise Dolto écrivait dans La cause des enfants « tout enfant est obligé de supporter le climat dans lequel il grandit, mais aussi les effets pathogènes restés en séquelles, du passé pathologique de sa mère et de son père », « il est porteur de cette dette contractée à son époque fusionnelle prénatale, puis de dépendances postnatales qui l’a structuré ».

Les parents transmettent leurs gènes à leurs enfants, ne pourraient-ils pas transmettre un inconscient familial ? Les psychanalystes Nicolas Abraham et Maria Török qui, dans L’Ecorce et le Noyau, émettent l’hypothèse d’un fantôme agissant qui sortirait de la tombe mal fermée d’un ancêtre, après une mort difficile à accepter, un secret familial, une honte, une culpabilité qui s’exprimeraient à leur place. Par un refoulement conservateur se transmettant de génération en génération, les enfants portent des secrets, des souffrances de parents, de grands-parents, d’arrière-grands-parents… Ce sont ces fantômes rôdant qui peuvent vous hanter et s’exprimer par des symptômes inexplicables et non représentables car non-pensés et non-dits.

Nous pouvons par conséquent nous poser la question de l’appartenance de tous ces symptômes que vous subissez impuissant, qui s’expriment en vous, qui sont en vous, dont vous êtes le réceptacle mais dont les racines sont implantées dans un autre. Cette prise de conscience et le travail d’investigation en psychothérapie sur les histoires des générations passées peuvent contribuer à vous redonner de la souplesse et vous donner la possibilité de devenir « maître » de l’expression de ses symptômes, de pouvoir les comprendre, les penser, les dire afin de ne plus les subir et de ne plus les transmettre.

Fantome 1900

On en parle de l'attaque de panique ?

Une attaque de panique est souvent brutale, inconfortable, terrifiante. Elle s’accompagne de symptômes physiques tels que douleurs thoraciques, sensation d’étouffement et de ne plus pouvoir respirer, palpitations pouvant faire croire à un infarctus, sueurs, tremblements, nausées, douleurs abdominales, bouffées de chaleur et/ou frissons, vertiges, évanouissements ainsi qu’un sentiment d’irréalité, d’étrangeté, de détachement de soi, de perte de contrôle, de peur de mourir.

Les symptômes arrivent au maximum de leur intensité en 10 minutes et disparaissent généralement en 20 - 30 minutes. Même si l’attaque de panique est extrêmement désagréable à vivre, elle n’est pas médicalement dangereuse.

Il existe 2 types d’attaque de panique :

  • Les attaques attendues : si le patient à la phobie des serpents, en leur présence une attaque de panique survient
  • Les attaques inattendues : elles surviennent sans cause apparente, sans déclencheur

Une attaque de panique isolée peut ne nécessiter aucun traitement mais si les attaques surviennent de manière répétée, il s’agit alors d’un trouble panique. Celui-ci s’accompagne de la peur de refaire une autre crise, la personne va alors l’anticiper c’est ce que l’on nomme une anxiété anticipatrice et c’est ce qui va générer l’évitement des endroits, des situations dans lesquels la première attaque de panique a eu lieu. C’est un cercle vicieux, c’est la peur d’avoir peur.

Il existe plusieurs types de psychothérapie qui vise à casser ce cercle afin de retrouver plus de souplesse et de liberté. Pour ma part, j’allie la thérapie cognito-comportementale, la respiration et la pleine conscience pour apprendre à gérer ses attaques de panique. Puis, dans un deuxième temps, lorsque les symptômes sont moins intenses et si la personne le souhaite, j’entreprends un travail plus psychanalytique afin de rechercher le « pourquoi » de la survenue des attaques de panique dites inattendues.

Je vous livre un petit exercice de respiration très simple mais très efficace s’il est effectué au moins 5 minutes par jour tous les jours afin de vous entrainer pour diminuer les douleurs thoraciques et les sensations d’étouffement ressenties pendant l’attaque de panique :

  • La respiration de cohérence :

Cette respiration peut se faire debout, assis, allongé, il faut juste veiller à ce que sa colonne vertébrale soit sans tension. Vous pouvez garder les yeux ouverts ou fermés à votre convenance. Commencez à respirer normalement en pensant à des personnes ou des choses que vous aimez, puis inspirez en respiration complète (d’abord par le ventre puis par le thorax) pendant 6 secondes et expirez en respiration complète (d’abord par le ventre, puis le thorax et encore le ventre) pendant 6 secondes.  Laissez agir la respiration qui va apaiser votre mental et votre corps.

Nb : Si les 6 secondes sont difficiles à atteindre vous pouvez les réduire comme il vous convient.

Panique1920

On en parle de l'estime de soi ?

Qu’est-ce que l’estime de soi ? C’est une auto-évaluation de ce que nous sommes et sommes capables de faire. C’est un regard jugeant pouvant être positif s’il vous permet l’action, la mise en mouvement pour affronter les difficultés de l’existence mais qui peut s’avérer négatif s’il engendre une dépréciation qui vous immobilise et provoque une souffrance. L’estime de soi est par conséquent le liant de l’amour de soi (se connaître et s’aimer comme nous sommes, s’écouter, ressentir ses besoins), de la vision que nous avons de nous-mêmes (se croire capable de, échafauder des projets) et de la confiance en soi (ne pas craindre l’échec et le regard de l’autre).

Comment cette structure se traduit dans la névrose ? Lorsque l’individu a un défaut d’estime de soi, il met en place des mécanismes de défense qui sont l’évitement, le retrait, le déni, la projection, le fantasme, la rêverie, la rationalisation et la compensation. Ces mécanismes sont nécessaires pour que le sujet garde une certaine homéostasie. En effet, ils permettent de protéger l’estime de soi et surtout ils permettent au sujet de ne pas être confronté brutalement à la réalité. Ils offrent donc une relative sécurité et dans cette perspective ils sont salvateurs. En revanche, lorsqu’ils sont « utilisés » systématiquement et à l’excès, ces derniers offrent une sécurité illusoire qui peut s’avérer destructrice. Ils se transforment alors en feintes, en cachette pour le Moi et empêchent le sujet de réfléchir à sa souffrance et aux conséquences qu’elle implique. Si le mécanisme de défense devient un automatisme, le sujet ne pense plus et par conséquent n’est plus, ce qui abaisse une fois de plus l’estime de soi. C’est une spirale vicieuse descendante.

Pourquoi la personne a faible estime de soi a-t-elle recours systématiquement à ces mécanismes de défense ? C’est la peur de l’échec qui conditionne cette automatisation.  En effet, l’individu voulant à tout prix ne pas connaitre l’échec, il se sécurise et tente de protéger son peu d’estime de soi. C’est là, qu’inconsciemment il se leurre car les mécanismes de défense n’agissent pas sur le développement de l’estime de soi, ils entretiennent sa peur. De ce fait, il va utiliser une énorme énergie à se prémunir des échecs en vain, au lieu d’apprendre à gérer le risque. Qu’entend-on par risque ? Il peut s’agir du risque de la critique, du risque du rejet, du risque d’être réellement vu. Or le risque est un élément incontournable pour récolter succès, réussite, gratification et bien sûr développer et faire grandir l’estime de soi.

Les mécanismes de défense cités plus haut vont alors induire des comportements compensatoires qui peuvent s’avérer nocifs. Nous pouvons en citer quelques uns :

  • La réussite à travers l’autre
  • L’enfermement dans le virtuel, la rêverie
  • L’isolement, le repli sur soi
  • L’intégration dans un groupe de pairs en échec
  • L’auto-sabotage
  • L’alcoolisme
  • Les troubles des conduites alimentaires...

Est-il possible d’agir sur l’estime de soi, de la développer, de la faire croître ? Oui c’est possible ! Cela consiste en un travail entreprit dans 3 domaines consécutivement : le rapport à soi-même, le rapport à l’action, le rapport aux autres.

Quelle thérapie pour le défaut d’estime de soi ? La psychothérapie, par sa définition, est la plus appropriée. Vous avez le choix entre une psychothérapie de type analytique ou de type comportementale et cognitive. Pour ma part, j’allie les deux courants afin que la thérapie vous apporte des réponses sur votre histoire mais également vous donne des outils concrets pour que, dans votre vie de tous les jours, vous puissiez retrouver un équilibre. Que vous vous revalorisiez à vos yeux, que vous preniez conscience de vos capacités, que vous vous remettiez en mouvement et que vous n’ayez plus peur de l’autre afin d’exprimer vos besoins, du soutien et de ce fait créer du lien.

Estime de soi

On en parle de ses émotions ?

Les émotions sont les compagnes de notre bien-être mais elles peuvent également être impliquées dans des moments de vie difficiles à traverser : tristesse, anxiété, solitude, colère, jalousie, culpabilité, impuissance. Elles peuvent alors alimenter un problème de santé mentale comme la dépression, les troubles anxieux, les troubles du comportement…

L’émotion impacte à plusieurs niveaux :

  • Physiologique (ex : accélération du rythme cardiaque dans la peur)
  • Cognitif (ex : la tristesse peut changer notre manière de penser)
  • Expressif (ex : la joie peut changer le ton de la voix, l’expression faciale)
  • Comportemental (ex : la peur nous pousse à la fuite, la colère à l’attaque)

On dénombre 6 émotions universelles : la colère, la peur, le dégoût, la tristesse, la joie, la surprise mais il en existe des plus complexes : la honte, la culpabilité, la jalousie, l’amour, la fierté…

Même si certaines peuvent être vécues désagréablement, elles possèdent toutes une fonction constructive et permettent à l’individu de s’adapter à son environnement. Elles sont un système d’alarme qui nous pousse à la réaction mais elles sont également un moyen de communication (j’alerte les autres), une morale interne pour vivre en société (la culpabilité va inhiber le comportement immoral) et un moyen d’apprentissage (elles influencent notre perception, l’attention, le stockage des connaissances).

Nos émotions sont donc bien nos alliées alors pourquoi nous posent-elles tant de problèmes ? Pourquoi avons-nous le sentiment de les subir ? Pourquoi notre relation à nos émotions est souvent vécue comme compliquée et complexe ?

Je vous propose une thérapie qui développe vos compétences émotionnelles. Vous apprendrez à les identifier, les comprendre, les exprimer, les utiliser et les réguler.

Auto évaluation

Pour chaque affirmation positionnez-vous sur une échelle de 1 à 5 (1 cela ne me correspond pas du tout, 5 cela m'arrive souvent) 

  • Je ne comprends pas toujours pourquoi je réagis comme je réagis
  • Quand je me sens mal, je fais facilement le lien avec une situation qui m’a touché(e)
  • Je n’arrive pas à m’expliquer les réactions émotionnelles des gens
  • La plupart du temps, il m’est facile de comprendre pourquoi les gens ressentent ce qu’ils ressentent
Emotions